La relation entre la Chine et l’Afrique a autrefois connu des moments qui ont fait sa pluie et ses beaux temps.
Au premier semestre, les investissements chinois sur le continent africain ont baissé de plus de 40 % à 1,2 milliard de dollars soient 1,1 milliard d’euros. Les importations chinoises ont également emboité le pas de cette chute avec – 43 % et, pour la première fois, la Chine montre avec l’Afrique un excédent commercial impressionnant qui diffuse, au contraire, les entraves africaines. Le 6e Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), qui a commencé, vendredi 4 décembre, à Johannesburg en Afrique du Sud, est touché par cet environnement inespéré.
Les représentants de la tous les 54 pays africains et des principales organisations panafricaines se sont déplacés pour rencontrer Xi Jinping et sa délégation riches de ministres, de banquiers et de chefs d’entreprise. Pendant que la diminution de l’économie mondiale et chinoise et la fin du déclin des matières premières augmentent la fragilité et la dette de plusieurs pays africains, ce qui a été une occasion pour les dirigeants de ces pays de rencontrer le président chinois. Il s’agir pour ce dernier de lutter contre la tristesse environnante en annonçant, comme il l’a fait lors des trois premiers forums, une considérable hausse des financements chinois et plusieurs annulations de dettes.
Alors qu’elle avait commencé avec une simple présence en 2000, la Chine a réussi à s’imposer, à partir de 2009, comme le partenaire commercial privilégié de l’Afrique. En mai 2014, le premier ministre chinois, Li Keqiang, avait comme objectif de doubler les échanges commerciaux à 400 milliards de dollars d’ici à 2020.
En échange, la Chine importe du pétrole et des minerais des pays producteurs tels que l’Angola, la Zambie, l’Afrique du Sud, etc. et en retour, elle exporte ses textiles, des téléphones ou des voitures… En 2013, l’empire du milieu a réussi à devenir le quatrième investisseur dans le continent du soleil après la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, et le premier à investisseur larguant considérablement l’Inde.