L’Etat colombien signe un autre accord de paix avec les FARC

En Colombie, les autorités et les FARC ont procédé à la signature d’un autre accord de paix. Le texte attend la ratification du Parlement et cela ne se fera plus par référendum comme ce fut le cas avec le premier accord.

Une nouvelle version de l’accord objectée par l’opposition.

Il s’agit du second accord de paix signé en deux mois entre le gouvernement et la guérilla. La précédente mouture de l’accord de paix discutée avec les rebelles de Colombie avait été refusée à la suite d’un référendum organisé le 2 octobre. La nouvelle mouture qui a été signée dans la capitale colombienne, le 24 novembre passera également devant le Congrès.

D’après les responsables en charge des négociations, la loi a été totalement modifiée » afin de prendre en compte les oppositions et les propositions des opposants qui avaient mené une campagne pour voter contre la première version lors du référendum. Conduite par l’ancien président Alvaro Uribe, la droite révoque un texte modifié en apparence.

« Je déplore le fait que les farouches opposants à l’accord refusent l’accord de paix » a lancé le président, Juan Manuel Santos, mardi 22 novembre à la télévision. Mais il a ajouté qu’il n’y a plus assez de temps ».

La guerre civile en Colombie a commencé depuis un demi-siècle. Les pourparlers ont duré plus de quatre ans. Le Président colombien a parlé d’un risque qui plane, celui de voir tout le travail qui a été fait jusqu’à ce jour tomber vu la vulnérabilité du cessez le feu ».

La trêve décidée par les deux parties s’est déroulée sans problème jusqu’à son échéance. Mais d’après une annonce faite par le gouvernement le 16 novembre, deux membres des FARC auraient été tués lors d’un incident, auquel, l’ONU veut apporter des explications.

De plus, une croissance des meurtres de cadres paysans et défenseurs des droits de l’homme n’a fait que compliquer les choses.

« Plusieurs personnes ont été tuées, d’autres sont en danger. Il faut qu’on agisse avec attention et assurance pour que la situation soit corrigée » a ajouté M. Santos.