Le Musée du Louvre s’exporte à Bruxelles

Comme d’autres musées qui ont fait le pari d’ouvrir dans d’autres villes, le Musée du Louvre compte ouvrir prochainement un musée à Bruxelles.

Ce projet a été présenté jeudi par la direction du musée. Le musée posera ses valises dans la capitale belge, dans une bâtisse Art déco. A la fin du partenariat, le Centre Pompidou remettra une partie de ces œuvres (120.000 œuvres) au Musée de Bruxelles.

Le Centre Pompidou

Avant ce projet, le Musée du Louvre avait déjà ouvert une représentation provisoire à Malaga en 2015 pour 5 ans. Cette représentation était une étape inaugurale d’une série de projet entrepris par le centre Pompidou qui compte aussi ouvrir en Chine, aux États-Unis et en Argentine.

Grâce à ce genre de projet, le musée améliore son image et donne la possibilité de faire découvrir, les collections dans d’autres pays.

« Ce centre provisoire permettra de faire connaître les œuvres d’art contemporains à travers le monde » avait indiqué le président du Centre Pompidou Alain Seban, au cours de l’inauguration de l’antenne de Malaga. Ce projet est également porteur d’un point de vue financier, car cela permettra au musée de toucher 1 million d’euro par an.

L’autre musée qui s’est exporté hors de ses frontières, c’est le Guggenheim il est le premier musée à avoir inauguré ce genre de projet à travers le monde. La première antenne a été créée à Bilbao en 1997 pour un contrat d’une durée de 20 ans.

D’après une enquête dévoilée le 16 septembre, par Le Monde, plusieurs années négociations ont été menées pour que le Musée du Louvre soit déporté à Abu-Dhabi, un musée qui ouvrira ses portes en février 2017. Pour réaliser ce projet, les autorités ont déboursé un milliard d’euros.

Le Louvre a prêté son nom pour trente ans et le Louvre Abu-Dhabi aura le droit d’exposer ces œuvres pendant 10 ans.

Bien qu’il soit un projet fructueux pour la France, ce projet a fait l’objet de plusieurs doutes et sous-entendus venant du patron du Louvre en 2005, ensuite, la lenteur du chantier au printemps arabe en 2011, sans oublier les désaccords sur les œuvres et la muséographie.