L’église au Brésil a refusé que les grossesses soient interrompues pour les femmes enceintes d’un enfant souffrant de microcéphalie, qui peut être causée par le virus Zika. Une mesure recommandée par l’ONU et le militant pro-avortement.
Une demande de l’ONU.
L’Organisation des Nations Unis avait posé la question sur le fait qu’il soit possible de se faire avorter après la propagation des cas de microcéphalie relatifs au virus Zika, communiqués par un moustique. Une demande soutenue par un groupe de militants, médecins et avocats, qui ont même entamé une bataille réglementaire auprès de la Cour suprême.
Leur demande ?
Accepter l’interruption de grossesse dans des cas de microcéphalie, qui est une diminution du périmètre crânien fatale au développement, mais également quand des femmes enceintes ayant été atteinte du virus Zika ne veulent pas poursuivre leur grossesse.
Une requête à laquelle, l’Eglise catholique du Brésil s’est opposée ce mercredi. D’après elle, l’avortement « encourage l’eugénisme », cette méthode de sélection des personnes parfaites. Et l’archevêque de Brasilia justifie le principe de ‘valoriser la vie » peu importe ses conditions.
404 cas de microcéphalie et plus de 3 000 examinés actuellement
Il faut dire que la contraception et l’interruption de grossesse demeure un sujet délicat en Amérique du Sud. En ce moment, la loi brésilienne n’accepte l’avortement que dans le cas de viol ou quand la vie de la mère est mise en danger. Et, surtout, dans le cas de fœtus sans cerveau.
Plus d’un million de personnes touchées
L’arrêt de grossesse pour les cas de microcéphalie est actuellement débattue légalement au Brésil, où des militants, avocats et médecins font des pressions sur la Cour suprême afin qu’elle infléchisse la loi. Le Brésil fait face à une hausse angoissante du nombre de bébés touchés de cette malformation congénitale, et demeure le plus le affecté par l’épidémie de Zika, avec plus d’un million de personnes touchées depuis début 2015.